Nous sommes en 2055. Le Monde Magique s'est maintenant entièrement remit de la Grande Guerre et les derniers mangemorts encore en vie croupissent à Azkaban, dont les détraqueurs ont été bannis. Cependant, il y a une dizaine d'années, alors qu'Hermione Granger, la célèbre juriste, faisait passer une loi visant à offrir un toit et un salaire à chaque elfe de maison, les Gobelins se sont révoltés en masse. Comme leurs aïeux, ils souhaitaient, au même titre que les sorciers, posséder une baguette. Le Ministère leur refusa, évidemment. Les créatures, furieuses, décidèrent de plonger le Royaume-Uni dans une crise sans précédent: Gringott's fut pillé, on accorda plus de prêt bancaire, et certains sorciers déclarèrent même que les elfes avaient refusé de les servir. Comme seule solution, il fallait payer une somme astronomique – que seuls les riches pouvaient se permettre - au Gobelin qui s'occupait généralement de son coffre ou attendre que le Ministère accorde aux créatures ce qu'ils souhaitaient. Mais ça ne fit qu'empirer: prenons exemple sur leurs concitoyens d'Outre-manche, ce sont tous les Gobelins des pays d'Europe qui décidèrent de se lever, provoquant une chute vertigineuse de l'économie européenne (du monde magique, j'entends bien) jamais enregistrée. En bref, le continent allait très mal.
Aujourd'hui, la revendication perdure, et le Ministère ne sait pas comment redonner du bonheur aux centaines de sorciers qui se retrouvent chaque jour sur la paille. Pour couronner le tout, il y a trois ans, la célèbre directrice de Poudlard, Minerva Mcgonagall, connue également pour avoir contribué à chasser les détraqueurs d'Azkaban, fut contrainte de prendre sa retraite, atteinte de la dragoncelle. Et c'était un parfait inconnu que le Ministère nomma pour la succéder, afin, disait-on, de redonner à Poudlard son prestige d'autrefois, en ré-haussant le niveau scolaire des étudiants dont les familles étaient frappées durement par la crise... » {suite ?}