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 « one »

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InvitéAnonymous

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« one » _
MessageSujet: « one »   « one » Icon_minitimeMar 15 Fév - 23:23

« one »

« one » Stock21


Je venais tout juste de terminer de ranger – pour une fois – mon appartement et avait eu une envie soudaine, ou plutôt un besoin irrépressible de jouer de la guitare, je pris alors l’instrument qui était posé sur son stand, ma guitare électrique, une fender stratocaster datant des années 80 que j’avais dégoté chez un vendeur d’instruments à New York lors de notre courte escale avec le groupe. Je passai la sangle autour de mon coup et branchai l’instrument à l’ampli, réglant la tonalité, le son, le ‘treble’ ect avant de me mettre à jouer One de Metallica. Par contre je ne pris pas la peine de chanter en même temps car je n’avais pas la voix de cet allemand dont j’avais d’ailleurs oublié le nom – si du moins je l’avais connu un jour. Le début de cette chanson était vraiment très simple mais tout se compliquait sur la suite, heureusement j’étais un guitariste plutôt doué et mes connaissances étaient tout de même académiques.
Mes doigts allaient et venaient sur le manche que je ne regardais même pas, tellement je le connaissais par cœur – encore un avantage de l’enseignement académique, obligation de connaitre son manche un minimum – je jouai enfin le solo de manière plutôt rapide car ce n’était pas un solo des plus lent ni des plus simple et d’ailleurs je butai sur quelques notes alors je me repris et recommençai a jouer plusieurs fois, un peu plus lentement jusqu'à ce que j’y arrive. Mes doigts étaient imprimé que la marque des cordes mais a force de jouer j’avais ce qu’on appelle « de la corne aux doigts » . Au bout d’une petite heure de gratte, j’éteignis mon ampli et posai la guitare sur son stand avant de prendre celle qui était juste à coté, une guitare acoustique des plus magnifique. Je mit le capo a la troisième case et entamai une des chanson du groupe, chantant dessus en fermant les yeux, ressentant la musique au maximum. Ce morceau avait été un vrai tube et parfois, lorsque je le jouais, j’aimais à penser que peut être quelqu’un l’écoutais aussi au même moment. Cette idée me faisait irrémédiablement sourire de satisfaction. Après encore quelques minutes de jeu je dus m’arrêter car mon téléphone sonna, je soupirai, posai la guitare sur son stand et pris mon portable, j’avais reçu un sms de mon frère qui me demandait quand est-ce que je daignerais le voir. J’eus un petit rire et répondit immédiatement que le lendemain soir on pourrai se retrouver dans un bar histoire de boire une pinte ou deux et de discuter. Ce soir je ne pouvais pas car Faith venait chez moi, on allait sans doute jouer de nos instruments, peut être composer un peu avant que ça ne finisse dans mon canapé, ou dans mon lit, enfin ça dépendrait d’où on se trouverait enfaite.
D’ailleurs je jetai un coup d’œil rapide à ma montre et constatai qu’elle arriverait dans une heure, sur les coups de neuf heures quoi. Je me levai alors, la marque des cordes toujours bien ancrée dans mes doigts de la main gauche et me précipitai dans la salle de bain ou je pris ma première douche de la journée, et oui j’avais eu la flemme jusqu'à maintenant même si je détestais me sentir sale. Une fois ma douche achevée je sortis de la salle de bain, qui d’ailleurs était devenue un véritable sauna, et allai dans ma chambre ou je retirai ma serviette autour de ma taille, me retrouvant en tenue d’Adam mais j’enfilai assez rapidement un boxer. Je n’aimais pas être nu surtout si il n’y avait aucune femme pour en profiter – hm. J’enfilai ensuite un jean foncé et une chemise noir assez rapidement que je ne pris pas la peine de boutonnée jusqu’en haut – c’est pas comme si ma pilosité était très développée de toute manière, il faut dire qu’a ce niveau là j’était chanceux, plus que mon meilleur ami : Owen.
J’étais prêt, juste à temps puisque j’entendis la sonnerie de l’appartement retentir dans toute mon habitation. J’allai alors ouvrir à la bassiste et chanteuse de notre groupe qui semblait, pour une fois changé, pas très présente mentalement. Je lui souris et dit. « Bonsoir, viens entre » dis-je en lui tournant le dos, avançant déjà jusque dans la cuisine ou elle me suivit après avoir refermé la porte derrière elle « Je t'offre un truc à boire j’imagine ? » dis-je en sortant déjà deux verres.


Dernière édition par Lennon Z. Taylor-Lee le Jeu 17 Fév - 1:09, édité 1 fois
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InvitéAnonymous

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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 16 Fév - 0:31

Recroquevillée dans mon canapé, je suis en train de me ronger les ongles, terriblement stressée. Cette attitude ne me correspond pas du tout mais le simple fait de savoir que je vois Lennon ce soir me perturbe. Je sais très bien quelle tournure va prendre notre petite soirée et j'avoue que cela m'angoisse. Je n'ai pas envie de devenir son objet sexuel, celui qu'il peut avoir en un coup de téléphone. Mais d'un autre côté, je suis bien incapable de le repousser ou de lui demander d'arrêter de m'embrasser. Rien que de penser à ça, je m'imagine ses lèvres contre les miennes. Putain, faut que j'arrête. Je peux pas continuer à développer des sentiments à la con. Cette merde risque d'empiéter sur mon travail dans le groupe et je veux pas. J'ai pas envie de tout faire foirer ou de me faire virer. Ah ça non ! Mon corps frêle et nu me semble inexistant tellement je suis accaparée par mon esprit. Le menton posé délicatement sur mes genoux, j'hésite presque à annuler pour ce soir. Mais faire ça me rangerait à mon avis, dans la catégorie des salopes et j'ai pas envie non plus. Je pense que je n'ai pas trop le choix et que je vais tout de même devoir me préparer pour partir. Je regarde alors l'heure, mon caractère fainéant prenant le dessus. Déjà dix-neuf heures. Dans deux heures, je suis supposée être devant la porte de son appartement. La flemme ! Je me décide donc à me lever, me mettant debout péniblement. Je traîne les pieds jusqu'à la salle de bain. C'est dingue comme mon appartement actuel est différent de celui que j'avais à Londres. C'est même tout le contraire. J'ai troqué le placard à balais pour la suite luxueuse d'un hôtel. La paresse me ralentit donc alors que j'entre finalement dans la baignoire. Eh oui, une baignoire et non plus une cabine de douche miteuse ! L'eau coule alors de la pomme de douche pour dégouliner sur mes cheveux et continuer son chemin dans mon dos, dans la courbe de mes reins, sur mes fesses pour finalement s'écraser sur le sol. Cela me semble être un bien triste sort. Naître pour mourir. J'ai l'impression de me laver le corps mais également l'esprit. Le temps de cette douche brûlante me permet de ne plus penser à rien et c'est plutôt agréable. Plusieurs minutes plus tard, j'enroule une serviette de bain autour de ma poitrine et me dirige vers le salon. J'attrape mon paquet de cigarettes, un briquet et sors sur le balcon. Le bout de ma clope craque et je tire lentement mais longuement dessus. La nicotine se met alors à couler dans mon sang, me détendant drôlement. Je recrache la fumée, créant presque un nuage épais à moi seule. Je reporte le cylindre de nicotine à mes lèvres autant de fois qu'il le faut pour le consumer jusqu'au filtre. On m'a toujours dit de ne pas fumer ce dernier, très cancérigène et provocateur de stérilité. Par simple précaution, je ne l'ai jamais fait. Je balance alors la fin de ma cigarette par dessus la rambarde et rentre sans plus attendre. Il ne me reste que peut de temps pour m'habiller, me maquiller, préparer ma basse et choper un taxi. J'ai plutôt intérêt à me magner le popotin si je ne veux pas me faire engueuler par Lennon. Je file donc dans mon dressing, et opte pour un pantalon en cuir moulant et un petit haut blanc légèrement transparent. Bien sûr, je mets un soutien-gorge noir pour accentuer le côté provoquant. Ce n'est pas spécialement pour ce soir, c'est simplement mon style vestimentaire. Un peu de noir sur les paupières, du mascara, du khôl et c'est partit. Je range ma précieuse basse dans sa housse et descends dans la rue. Levant le bras pour arrêter un taxi, une voiture ne tarde pas à s'arrêter devant moi. Je rentre et dis: « Direction Chinatown ! ». Mes yeux partent dans le flou tandis que le chauffeur conduit presque instinctivement.


Le stress me saisit à nouveau, alors que la voiture freine devant l'appartement de Lennon. C'est impossible de reculer, pas maintenant que je suis arrivée. J'entre dans le bâtiment, monte les marches lentement, comme pour retarder le moment attendu. J'ai peur, peur de la tournure habituelle des choses. J'ai peur qu'il me prenne uniquement pour une conne, une sorte de pute gratuite qu'il obtient dès qu'il le souhaite. Je suis tellement idiote de l'avoir embrassé le soir où tout à commencé. Sans ça, peut-être que notre relation n'aurait jamais changé. Après tout, rien ne me le garantit non plus. Je prends alors une profonde inspiration et toque trois coups secs à la porte d'entrée de Lennon. Dans ma poitrine, c'est la troisième guerre mondiale, mon organe vital battant la chamade. C'est lui le coupable dans cette histoire. Je devrais tenter de me le faire retirer. Peut-être que tous les sentiments stupides qui m'envahissent disparaîtraient. Parce que cette situation fait beaucoup trop cliché pour moi. Je tape du pied sur le sol, signe de mon stress, lorsque soudain Lennon ouvre la porte. Il est là, devant moi, terriblement séduisant. Comment pourrais-je résister une seule seconde à ça ? C'est techniquement impossible. « Bonsoir, viens entre » me dit-il d'un ton très naturel et détendu. Il est bien tout le contraire de moi. Une boule au ventre, je le suis à l'intérieur, en prenant soin de bien refermer la porte. Je fais quelques pas afin de déposer ma basse dans un coin de la pièce principale. Je me retourne et le vois, déjà dans la cuisine en train de sortir des verres. « Je t'offre un truc à boire j’imagine ? » me demande-t-il en riant presque. Pourquoi rit-il ? Il veut dire par là que je bois trop ? Putain, faut que je me détende ! « Ouais. Je veux bien une vodka si tu as... » je lâche d'une petite voix. Je ne sais même pas si Lennon m'a entendu tellement j'ai parlé doucement. Je passe ma main à l'arrière de mes cheveux, tic qui traduit mon malaise. Je soupire bruyamment alors que je file m'asseoir dans le canapé. Lennon ne tarde pas à me rejoindre, s'asseyant tout près de moi. La gorge sèche, je ne sais pas quoi dire pour être à l'aise. Il faut que je me calme, sinon il va deviner que quelque chose me tourmente. Néanmoins, je suis sûre que c'est déjà chose faite. « Hum sinon comment tu vas ? T'as avancé dans la dernière composition ? » je demande d'une voix serrée. Et dire que la soirée ne fait que commencer !
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 16 Fév - 0:56

Elle me réponds d’une vois si faible que j’ai du tendre l’oreille pour la comprendre. Je hausse un sourcils en la voyant passer sa main derrière ses cheveux. Faith n’est d’habitude pas aussi… stressée ? Je me demande pourquoi elle est comme ça aujourd’hui, peut être une nouvelle du label ? Non, j’aurais été au courant en temps de co-fondateur du groupe, et oui ces choses là avaient apparemment leur importance aux yeux du label ainsi que des fans, personnellement je trouvais ça ridicule car la plupart du temps le « leader » était le chanteur et la plupart du temps, ce n’était pas le plus méritant. J’ouvre la porte du congélateur, la vodka très fraiche est franchement meilleure et c’est le seul alcool que je met dans le congélateur d’ailleurs. Une fois la bouteille sortie, elle est tellement froide que c’est presque impossible de l’ouvrir. Le pire c’est que c’est tellement alcoolisée ce truc là que quand t’en bois, tu sens pas à quel point elle est froide. Je finis par l’ouvrir et verse un verre pour Faith et un pour moi car je dois avouer que la Vodka est un de mes alcools favoris. Une fois les deux verres servis je referme la bouteille de vodka que je range dans le congélateur avant de prendre les deux verres et de les amener dans la partie salon ou Faith s’est déjà installée dans le canapé. Je lui tends alors son verre et m’installer près d’elle. Alors je me demande si mon frère ne saurais pas par hasard ce qu’elle a, ou même Krista. Surtout que j’avais parlé a mon frère par sms quelques heures plus tôt… Enfin, il ne m’aurait rien dit après tout Faith est sa meilleure amie. Pff. Elle me demande alors comment ça va et si j’ai avancer dans la composition. Je souris et bois un peu de ma vodka, légèrement stressé moi aussi mais moi c’est à cause de sa présence. Elle est la seule femme pour qui j’aimerais ne faire aucun faux pas mais j’ai toujours l’impression de merder avec elle alors tenter quelque chose ? Jamais, comment pourrais-je ? Surtout que je n’arrivais jamais à savoir ce qu’elle ressentais. « Ca va, et toi ? T’as l’air… Sur les nerfs ! Enfin attends, peut être que ce que j’ai composer va te plaire. » dis-je avec un sourire avant de me lever, de déposer mon verre sur la petite table basse et d’aller chercher ma guitare acoustique. Je m’installe alors dans le fauteuil en face d’elle et commencer a placer mes doigts, le capo toujours à sa place puisque j’avais oublier de l’enlever avant d’aller prendre ma douche, je commence a gratter d’abord en picking avant de passer a des accords qui rendent la chanson plus vivante et plus agressive. Je n’ai pas encore écris de paroles là-dessus, en général c’est Owen qui fait ça, ou alors on le fait ensemble, parfois même je le fais avec Faith mais c’est déjà plus rare, j’ai l’impression que tout ce qui importe pour la brune c’est sa basse. Elle l’aime au moins autant que j’aime mes guitares, ce sont nos bébés et seuls des musiciens peuvent nous comprendre. Le moindre coups et je suis capable de dire aïe à la place de mon instrument, sauf que je la traite encore mieux que je traiterais un goss. Faut dire que je ne supporte pas les enfants aussi donc bon ce n’est pas spécialement difficile.
Une fois mon morceau terminer je laisse sonner un peu la dernière note avant d’étouffer le son des cordes et de lever la tête vers la magnifique jeune femme en face de moi a qui j’ai réellement du mal a résister… « Alors, qu’en penses-tu ? » demandais-je, attendant presque impatiemment son verdict.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 16 Fév - 15:08

C'est à peine si j'arrive à soutenir le regard de Lennon. Cette situation ne va pas pouvoir continuer durant des mois, sous peine que je craque. Et je ne peux pas me le permettre, je ne peux pas les abandonner alors que le groupe marche bien. Je lève un peu les yeux, et remarque qu'il me regarde d'un air intrigué. Il me connait si bien depuis ces années passées ensemble, qu'il est évident qu'il sait que quelque chose ne va pas. Cependant, il ne sait pas quoi et c'est tant mieux. Le revoilà alors, les deux verres d'alcool dans les mains, un sourire d'ange sur le visage. Il s'assoit calmement et me tend aimablement mon verre. Je le serre et contemple le liquide transparent. Et dire que quand j'étais adolescente, je disais à mes parents que c'était de l'eau. Ils m'ont toujours cru, persuadés que j'étais sage comme une image. Je n'ai jamais été de ce genre. Je porte alors le verre à mes lèvres, buvant un peu de vodka. Je n'ai jamais été une grande fan d'alcool mais j'ai toujours bu de tout. En réalité, j'aime la sensation de brulure que ça me provoque dans la trachée. Afin de briser le silence, je lui demande comment il va et si il a avancé sur notre nouvelle composition. Eh bien au moins, la glace vient d'être brisée. Mes yeux le fixent soudainement, alors que j'ignore moi-même pourquoi. Je détaille ses moindres faits et gestes comme si cela avait une importance vitale. Il sourit et boit un peu de vodka avant d'abaisser délicatement le bras. « Ça va, et toi ? T’as l’air… Sur les nerfs ! Enfin attends, peut être que ce que j’ai composer va te plaire. » demande-t-il d'un ton presque tourmenté. Je déglutis difficilement. Stressée, moi ? Il a pas vraiment tort mais si j'avoue que oui, il va me demander pourquoi. Et si il me questionne à ce sujet, je vais devoir inventer un mensonge qui comme à chaque fois, ne sera absolument pas crédible. Je passe donc une nouvelle fois ma main derrière mes cheveux. Fichu tic ! « Non non je vais très bien, je ne suis pas spécialement stressée. Allez, fais moi écouter ce que t'as fais ! » je m'exclame d'un air enjoué. Finalement, je vais peut-être réussir à me détendre un peu. Lennon se lève, pose son verre sur la table basse et va chercher sa guitare acoustique, celle qui est la plus belle à mes yeux. Tranquillement, je le suis du regard, observant ses gestes les plus précis. Non, je ne suis pas folle, juste accaparée par lui. Il va s'asseoir dans le fauteuil qui se trouve face à moi, sa guitare entre les mains. S'échappent alors des notes, jouées en picking. J'examine la justesse de chacune d'entre elles, cherchant la faute inexistante. Mes yeux sont grands ouverts, ébahis devant son talent et la beauté du morceau. C'est ce que j'appelle plus précisément le "syndrome de la guitare". C'est un peu idiot, mais ça consiste à être mortifiée dès que Lennon commence à gratter. Quand je disais que c'était débile... Bref, j'écoute attentivement la guitare et les fredonnements de Lennon, cherchant déjà à rajouter la basse par dessus. Mon esprit est tourmenté, il travaille à un point qu'il pourrait presque se mettre à fumer. Les notes défilent dans ma tête et le rythme aussi. Finalement, j'arrête de réfléchir pour me concentrer sur Lennon et sa gratte. Comme toutes les fois où il joue de son instrument, j'ai une terrible envie de lui sauter dessus et de l'embrasser jusqu'à l'étouffement. Mais évidemment, je ne le fais jamais. Soudain, la mélodie s'arrête en prolongeant la dernière note au maximum. « Alors, qu’en penses-tu ? » me demande-t-il, impatient. Je reste plusieurs dizaines de secondes à ne rien dire, les yeux fixés dans le vide et la bouche légèrement entre-ouverte. Est-il possible que quelqu'un soit aussi doué que lui ? Visiblement oui, à moins que je sois en plein milieu d'un rêve.


Je reprends subitement mes esprits, le regardant avec un sourire radieux. Comment exprimer l'effet que me fait cette nouvelle chanson ? C'est assez indescriptible mais je dois bien lui donner un avis construit. « Wow. Ce que j'en pense ? Sincèrement c'est... je commence en essayant de le faire flipper un peu, c'est génial Lennon ! C'est carrément génial, je suis fan. T'as géré sur ce coup ! » je m'exclame, surexcitée. Lennon se lève en rigolant et je le suis dans sa démarche. Sans réfléchir, je m'élance vers lui et m'accroche à son cou, l'enlaçant. Ses bras musclés serrent ma taille, me soulevant presque du sol. Boulette... J'enfouis mon visage dans le creux de son cou, reniflant son parfum délicat qui me fait si facilement tourner la tête. Néanmoins, je me sens rapidement idiote de lui avoir sauté dessus comme ça. A mon avis, ça fait tellement puéril, gamine et cliché que ça me dégoute de moi-même. Je suis pourtant tout le contraire d'ordinaire. Je le lâche donc brusquement, sans véritable raison et retourne m'asseoir sur le canapé. Ce putain de tic qui me reprend encore, ma main qui glisse à l'arrière de mes cheveux. Je vais devenir cinglée. Je tente tout de même de garder la face, un sourire faux sur les lèvres. « Tu veux qu'on essaie de faire les paroles ? Ou tu préfères m'aider à trouver quelque chose de bien à la basse ? » je demande gentiment. Il peut s'estimer heureux, il est rare que je propose qu'on m'aide ou qu'on fasse ensemble les paroles d'une chanson. J'attrape vite mon verre de vodka et le descend d'une traite. J'ai besoin de me détendre.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 16 Fév - 16:36

Elle avait répondue qu’elle n’était pas particulièrement stressée mais cette dernière phrase me fit justement penser le contraire enfaite. Enfin bon, j’avais donc pris ma guitare et m’était mis à jouer la mélodie que j’avais composé un peu plus tôt. Après avoir terminer je lui avais demander ce qu’elle en pensait et elle mit un certain temps avant de répondre ce qui me fit légèrement stressé en plus. Si elle aimait pas ? C’est clair que j’allais être déçu mais après tout je n’avais pas la prétention d’être un excellent joueur et encore moins compositeur.
Seulement elle finit par dire qu’elle aimait beaucoup et un grand sourire radieux apparu sur mon visage alors que je posais ma guitare sur son stand, elle vint se jeter a mon cou ce qui était plutôt inhabituel mais pas désagréable du tout, je sentais son parfum venir a mes narines et fermai les yeux quelques instants tandis que je lui rendais son étreinte, seulement elle me lâchai rapidement et passai sa main derrière ses cheveux à nouveau. Je fis de même, laissant ma main dans ma nuque quelques secondes avant de la laisser retombée. Je ne la regardais pas, me demandant pourquoi elle m’avais lâché aussi vite alors que j’aurais désiré qu’elle reste là. Je vins prendre mon verre de vodka que je vidai d’un traite moi aussi. Etre avec elle devenait de plus en plus étrange, je ne savais jamais vraiment comment agir mais j’avais envie de l’avoir encore quelques instants contre moi, l’embrasser aussi. Elle était incroyablement attirante mais elle était aussi chanteuse dans notre groupe, puis c’était la meilleure amie de mon frère. Non trop d’éléments faisaient que je ne pouvais pas m’attacher a ce point à elle, pourtant c’était entrain d’arriver et je ne pouvais rien faire contre ça. La seule chose efficace aurait été qu’on ne se voit plus mais c’était tout bonnement impossible. Bref, j’étais complètement perdu devant Faith. Elle me demandai d’ailleurs ce que je voulais qu’on fasse et je souris, je n’aimais pas écrire des paroles enfaite même si on les chanterait surement à deux. « Je préfère l’option basse. » dis-je en allant recherché ma guitare avant d’aller m’installer a nouveau dans ce fauteuil, posant ma guitare sur ma cuisse que je surélevai un peu – déformation de l’apprentissage classique – j’avais posé mon pied sur la table basse en face de moi, attendant que Faith se lève pour aller chercher sa basse.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 16 Fév - 19:32

Je me sens tellement honteuse de lui avoir sauté dessus aussi sauvagement. Je ne sais même pas ce qui m'est passé par la tête pour que je me comporte d'une telle façon. Je ne comprends pas, ça ne me ressemble pas du tout. Le pauvre, il a dut se demander ce qu'il m'arrivait. Mais peu importe, c'est trop tard maintenant pour revenir en arrière. Je suis assise là, les mains bras croisés sur mes genoux, dans une posture presque masculine. C'est ce qui me caractérise plutôt bien : un mec dans le corps d'une femme. Ouais, j'ai pas vraiment été gâtée par la nature à ce niveau-là. J'ai un caractère très fort, j'me laisse pas marcher sur les pieds, je suis franche et cinglante. Mais d'un autre côté, je pleure pour un rien, je me vexe facilement et je prends toujours tout trop à cœur. Le meilleur exemple pour l'instant reste Lennon. Dès qu'il me fait une remarque négative, je me retiens pour ne pas fondre en larmes. Je suis forte, j'ai pas besoin de craquer pour des trucs aussi futiles. Je suis pas une chochotte qui est prête à se suicider dès qu'elle se casse un ongle. Non, j'ai traversé des choses bien plus compliquées, c'est pas pour laisser derrière moi les leçons que j'en ai tiré. Je regarde discrètement Lennon et m'aperçoit qu'il me dévisage d'un air curieux. Je me demande bien à quoi il pense actuellement. J'esquisse un petit sourire, comme pour m'excuser de mon comportement. Je lui propose alors d'écrire les paroles de la chanson ou de faire la partie basse ensemble. C'est tellement rare que je soumette ce genre d'idées, que lui-même, doit s'en trouver étonné. Un sourire sincère s'afficha sur son doux visage et il me répondit : « Je préfère l’option basse ». Sa réponse ne me surprend pas, je sais très bien que trouver les paroles, c'est pas forcément son point fort. Je me lève donc et pars chercher ma basse tandis que Lennon retourne s'asseoir dans son fauteuil. Je soulève difficilement l'empli à cause de sa lourdeur et le place à côté de mon ami. Je sors mon jack et le branche sur ma basse et sur l'amplificateur. Je m'assois sur ce dernier et commence à faire quelques notes rien que pour mon plaisir. Mes doigts sont très agiles lorsqu'il s'agit de mon instrument. Lennon m'a toujours dit qu'il était admiratif lorsque je me mets à jouer. Quelque part, ça me fait plaisir. Je fixe mon ami avec un sourire. « Vas-y, refait tout depuis le début, je vais essayer de choper un truc. » je lui ordonne, autoritaire. Il recommence alors à gratter en picking et j'attends qu'il passe aux accords pour pouvoir attaquer la basse. Ma main se mit à glisser le long du manche, laissant échapper les notes de musique. Quelques minutes plus tard, je stoppe précipitamment Lennon. « Lennon, écoute ! Je crois avoir trouvé ma partie ! » je m'exclame, fière de moi. Je rejoue le même rythme et les mêmes notes que je viens tout juste de faire, impatiente d'avoir l'avis de mon ami. Je l'observe alors qu'il hoche la tête en cadence avec mon jeu de basse. C'est rythmé, ça donne envie de bouger et c'est rock. C'est tout à fait nous, "The Underground". Je le regarde avec un sourire satisfait alors qu'il acquiesce joyeusement ma création. Le fait qu'il apprécie, me touche beaucoup. Je baisse les yeux, intimidée par son regard braqué sur moi. « Bon bah on a déjà bien avancé. Pour les paroles je pense qu'Owen s'en chargera. Bon, je vais peut-être pas te déranger plus longtemps... » je déclare d'un ton un peu déçu. Je me lève, pose ma basse contre le mur et me prépare à remballer mon matériel. Pourquoi est-ce que j'ai pas du tout envie que la soirée s'arrête ?
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 16 Fév - 22:50

Elle allai donc chercher sa basse et l’ampli qu’elle avait toujours du mal à porter, bon ok c’est lourd mais je pensais qu’a force d’en trimbaler elle arriverait a le porter un peu mieux que ça mais bon apparemment non, c’est trop pour cette jeune femme frêle… (a). Alors je me mit a jouer comme elle me l’avait demandé et l’entendis me rejoindre, au début ce fut un peu chaotique mais elle rentra assez vite dans le rythme et la mélodie, nos deux son n’en faisant plus qu’un je fermai les yeux un court instant histoire d’en profiter encore plus, un fin sourire de plaisir s’étirant sur mes lèvres alors qu’elle stoppa net la mélodie. Je levai les yeux vers elle, elle semblait extatique ! Elle me dit alors d’écouter car elle pense avoir trouvé sa partie et je l’écoutes, bougeant la tête en rythme ainsi que mon pied qui battait la mesure. Ressentir physiquement la musique était plus fort que moi, j’étais devenu incapable de jouer sans bouger en rythme, que ce soit la tête, le pied et même parfois le buste. Je lui souris et m’exclamai, joyeux moi aussi « Génial ! Ca va super bien avec, tu es géniale ! » dis-je en souriant largement, content que cette composition avance. Ca serais notre premier single sur notre nouvel album et j’en étais assez fier qu’on soit a un deuxième opus. Elle se levai alors et allai préparer ses affaires quand elle déclarai ne pas vouloir m’embêter plus ce soir. Je haussai un sourcils et l’attrapai par le poignet délicatement, la courte étreinte que j’avais eu tantôt, sa tenue, son visage, ses lèvres… J’avais envie qu’elle reste, toute la nuit même si elle le voulait. « Non, reste stp… » dis-je en la regardant dans les yeux, espérant qu’elle accepte. Alors je l’attire un peu plus vers moi, une envie grandissante de l’embrasser me prit mais j’hésitais, faire ça augmentait de manière considérable les sentiments que j’avais à son encontre et je devais faire attention à ça, a ne pas tomber amoureux pour l’avenir du groupe. Imaginons qu’on se mette ensemble – en imaginant avant ça qu’elle le veuille – et qu’on se sépare dans un violente dispute, pour sur il n’y aura plus jamais de « the underground » après avoir perdu une si excellente bassiste et chanteuse. Elle avait une voix des plus magnifique et un jeu sur et rock. Déjà je me sentais poser mes lèvres sur les siennes, c’était décidemment plus fort que moi, mais j’en avais trop envie. Je ne sais pas ce qu’elle pense de tout ça, mais moi cette situation m’oppresse un peu. Je l’aime et j’ai envie de le lui dire mais comment ? Pour sur j’étais perdu, je ne savais que faire si ce n’est l’attiré encore plus contre moi dans notre étreinte, avant de mettre fin à tout ça, de redevenir raisonnable. Je ne dis rien, espérant juste qu’elle n’allait pas partir.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 0:05

Flattée que Lennon ait apprécié ma trouvaille à la basse, un poids semble m'être retiré de l'estomac. Néanmoins, je pense tout de même que je vais partir. J'ignore pourquoi mais ce soir, je n'arrive pas du tout à me mettre à l'aise. Je suis stressée, perturbée par la présence de mon ami. Cela m'énerve car ça ne devrait pas être le cas. Je ne suis pas censée être dingue amoureuse de lui, je ne suis pas supposée m'imaginer ses lèvres contre les miennes,... Je ne suis qu'une idiote d'aimer un mec pareil. C'est évident en plus, qu'il ne partage pas mes sentiments. Pour lui, je ne dois représenter qu'un futile petit joujou qui lui permet de s'amuser quand il le désire. Et j'ai beau haire cette idée, je n'arrive jamais à le repousser. Alors que faire ? Oublier mon cœur qui saigne et foncer ou me casser pour me retrouver chez moi à pleurer comme une gamine ? Je préfère encore la seconde solution. Au moins, cela ne créé pas d'espoir inutilement en ce qui concerne une possible réciprocité de nos sentiments. Non, comme à chaque fois, je ne suis que la bonne pote. Celle qu'on taquine, celle avec qui on boit et on fumer jusqu'à se retrouver à terre. Toute ma vie, ça a été ma fonction principale alors je n'espère pas vraiment de changement. Je suis même plutôt habituée. Agacée par tout ça, je me lève, pose ma basse et commence à ranger mes affaires. Je m'apprête à rouler mon jack dans la housse de mon instrument lorsque la main de Lennon me saisit fermement le poignet. Mon cœur se déstabilisa, manquant un battement et s'installant dans une course folle. La force de son bras m'obligea à lui faire face, les yeux baissés. La vue sur mes pieds me plait bien et je préfère nettement avoir à faire au sol qu'à ses yeux profonds. « Reste s'il te plaît... » murmure-t-il, contrarié. J'ai du mal à respirer décemment, touchée par sa demande. Je ne peux pas rester. Si je reste, nous courrons une fois de plus à notre perte. Je ne veux pas risque de foutre le groupe en l'air pour une histoire d'amour. Mais même si nous ne sortons pas ensemble, ça détruit le groupe peu à peu. La tension et le secret nous ronge au fur et à mesure de nos parties de jambes en l'air. C'est évident, on ne peut pas continuer dans ce sens. J'ai le malheur de relever la tête et de croiser son regard. Mes yeux plongent alors dans les siens, comme si qu'ils n'allaient jamais s'en séparer. Je ne supporterais pas de tout gâcher à cause du fait que je ne peux m'empêcher de l'aimer. Doucement, Lennon m'attire un peu plus contre lui, nos corps se touchant dangereusement. Je suis incapable de sortir le moindre mot. Et en contrepartie, Lennon attire de plus en plus mon corps contre le sien, à un tel point que je me retrouve entièrement collée à lui. Comment éviter qu'un drame arrive ? Je baisse les yeux, une fois encore. « Je ne peux pas rester Lennon. Je ne dois pas. » je chuchote doucement, la gorge sèche et les yeux humides. Tendrement, il me relève le visage à l'aide de son index et plonge ses yeux dans les miens. Putain, ça ne présage rien de bon ! Sans vraiment comprendre, nos visages se rapprochent. Je vois l'issue arriver à grands pas et je refuse. Je ne veux pas rajouter plus de souffrance qu'il ne le faut. Mais toujours avec son index, Lennon attire mon visage vers le sien, puis se stoppe. Nous restons plusieurs secondes ainsi, à sentir le souffle chaud de l'autre. Je suis sur le point d'exploser lorsque je pose mes lèvres sur les siennes. Oui, c'est moi qui l'ai embrassé, mais je ne pouvais rien faire pour éviter ça. Nos lèvres se caressent et nos langues entrent dans une danse sulfureuse et sensuelle. Et maintenant, comment vais-je faire pour arrêter le cours des choses ?!
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 0:23

Qu’elle ne puisse pas rester ce n’était pas vrai, c’était absurde… Par contre qu’elle ne veuilles pas, ça me faisait mal, j’étais de plus en plus persuadé que j’étais le seul con de l’histoire à être tombé amoureux. Car pour moi c’était bel et bien une connerie, j’aurais du la repousser ce soir là où elle m’avait embrassé mais je dois bien avouer que je n’avais attendu que ça depuis que je l’avais rencontrée. La plupart des hommes étaient attiré uniquement pas des formes voluptueuse et même si je ne pouvais nier que c’était le cas, Faith était pour moi bien plus attirante que toutes ces pétasses blondes en chaleur, car inaccessible. Elle avait l’air provocatrice mais gare à toi si tu touches, ainsi je n’avais jamais rien tenté mais ce soir là je n’avais pas demandé mon reste et profiter de la nuit qui nous avait été offerte. Et puis c’est devenu comme une drogue, je la voulais sans cesse, pas seulement pour coucher, juste même pour l’avoir près de moi. J’espérais qu’elle ne sorte jamais du lit après nos ébats, ou que moi-même n’en sorte pas lorsque j’allais chez elle mais on s’éloignais toujours plutôt vite. Trop vite.
Elle n’avait pas su résister a nos visages si proches l’un de l’autre, moi non plus je n’y arrivais pas de toute manière et ses lèvres sur les miennes furent comme une libération, une renaissance. Je passai une main dans le creux de ses reins et l’autre dans ses cheveux, l’attirant plus vers moi je l’embrassai avec une fougue nouvelle, inhabituelle. Non je ne voulais pas la voir partir… Seulement je ne voulais plus de ça non plus et je finis par la lâcher. « On… On doit cesser ça. Je… » je passai une main sur mon visage, moi-même pas vraiment convaincu. Trop tard, j’avais envie d’elle, besoin d’elle et je secouai la tête, murmurant pour moi-même que c’était impossible. Déjà mes mains se posèrent sur ses hanches. J’avais envie de lui dire, mais j’avais trop peur de me prendre un râteau plus ou moins violent. « Oublie ce que j’ai dis. » dis-je en secouant a nouveau la tête, je n’étais pas doué pour arrêter quelque chose dont j’étais déjà accro, arrêter de la toucher, de l’embrasser, c’était impossible. Comme arrêter de fumer, jamais je n’y arriverais alors à quoi bon ? Peut être partais-je un peu pessimiste, non enfaite j’étais tout simplement réaliste, j’étais fou d’elle.
Après ces quelques paroles, je celai a nouveau mes lèvres aux siennes, mêlant nos langues dans un ballet exceptionnel, mes mains voyageant déjà sur ses hanches, son dos…
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 0:53

Nos lèvres réunies, j'espérais qu'elles ne se sépareraient jamais. Je veux rester des heures dans ses bras, à l'embrasser, le toucher. Je ne parle pas nécessairement de coucher ensemble. C'est important, mais pas autant que sa simple présence à mes côtés. Mais je suis idiote de penser à ce paradis imaginaire et inaccessible. Cela ne se réalisera jamais car même après les nuits que nous passons ensemble, nous nous séparons rapidement. Il faut dire que par exemple, Owen peut se ramener chez Lennon sans prévenir et nous surprendre enlacés dans son lit. Et étant donné que nous tentons de garder tout ça secret, ce ne serait pas très érudit. Alors tant pis, on prend du bon temps et on se sépare avec quelques mots aimables. Mais aucun "je t'aime mon amour" ou "je t'appelle ce soir chérie". Non, rien de tout ça. La main qu'il glisse dans mon dos me fait frissonner. Je ne me souviens pas que Lennon m'ait déjà embrassé de cette façon. Il n'a jamais impliqué cette fougue et cette passion inégalables. Je me demande bien qu'est-ce qui lui prend pour donner ce goût d'adieu à notre baiser. Il serre de plus en plus mon corps mince à tel un point que j'ai l'impression qu'il va me briser les os. Tout à coup, Lennon me repousse et me lâche avant de se reculer de plusieurs pas. Mais qu'est-ce qui lui prend aussi soudainement ? Nous étions en train de partager un moment intense et il a fallut qu'il gâche tout. Il passe une main sur son visage, d'un air terriblement inquiet. « On… On doit cesser ça. Je… » balbutie-t-il. Non. Non ! Il ne peut pas me faire ça ! Il me retient pour pas que je parte et quand je me décide à réagir, il me dit qu'il faut tout arrêter. J'ai l'impression de recevoir un coup de poignard dans la poitrine et les larmes commencent sévèrement à me monter aux yeux. Il n'a pas le droit de me faire ça. Il ne peut pas jouer avec mes sentiments d'une façon si cruelle. Brusquement, il se rapproche de moi et plaque ses mains sur mes hanches. Le contact me fait une fois encore, frissonner tout du long de ma colonne vertébrale. Dire qu'il ne me fait aucun effet serait le pire mensonge sur Terre. Il me regarde fixement d'un air tendre. « Oublie ce que j’ai dis. » murmure-t-il près de mon oreille. Il va me rendre barge à ne pas savoir ce qu'il fait. L'une de ses mains remonte sensuellement dans mon dos avant qu'il ne reprenne possession de mes lèvres. En continuant comme ça, il va me faire crever. Ma main se pose délicatement sur sa joue alors que mes larmes commencent à couler. Mélange de joie, de douleur et de peur incontrôlable. Je colle un peu plus mon corps au sien, comme pour vouloir ne faire qu'un. J'intensifie sensiblement le baiser, lui donnant une tournure sauvage et fougueuse. Lennon me bouscule légèrement et me plaque contre un mur du salon. Mes mains glissent sous sa chemise alors qu'il perd quelques baisers dans mon cou. Son souffle chaud sur ma nuque me fait l'effet d'un électrochoc. J'essaie donc de déboutonner sa chemise et finit la faire valser dans un coin de la pièce. Lennon se charge de retirer précipitamment mon haut pour ensuite s'attaquer à la braguette de mon pantalon. Refusant de séparer mes lèvres des siennes, j'enroule mes jambes fuselées autour de la taille de Lennon alors que ce dernier me maintient à l'aide de ses mains placées sous mes fesses. Agrippée à son cou, je l'embrasse de parts et d'autres alors qu'il nous emmène dans sa chambre. Là, il me dépose tendrement sur le lit et je ne perds pas mon temps pour l'attirer vers moi, nos langues et nos caresses faisant grimper la température de la pièce.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 1:07

Je ne sens même pas que des larmes ont commencée a couler le long de ses joues et quand je finis par m’en rendre compte je refuse de m’arrêter et de parler pour savoir ce qui lui prends. Je lui demanderai bien après, la je n’ai qu’une envie ; elle. J’espère pour une fois que tout sera différent, je ne sais pas pourquoi mais vivre comme ça commence a me fatiguer, je veux qu’on se pose ou qu’on arrête tout. Sauf qu’on en est incapable… Elle posa sa main sur ma joue et je l’attire encore contre moi, elle finit par ôter sa main de ma joue, déboutonnant ma chemise précipitamment, je la laisse faire avant de lui enlever son haut et de le balancer comme elle l’avait fait avec ma chemise, quelque part dans la pièce. Nos corps sont de plus en plus brulant de désir et je finis par lui ôter son jean avant de la prendre dans mes bras, contre moi elle enroule ses jambes autour de ma taille et je la retiens d’une main sous ses fesses, l’autre dans son dos, la forçant presque a se cabrer pour que je puisse déposer quelques baisers ardent sur son corps. Encore une fois ça va finir dans mon lit, mais pour le moment je ne m’en préoccupe pas. Je la dépose sur le lit double que j’ai acheté il y a peu et tout de suite elle m’attire à elle, ses jambes toujours autour de mon corps, un sourire presque carnassier apparait sur mon visage, le désir augmentant de plus en plus. Je me retrouve au dessus d’elle, mes mains se baladant sensuellement sur tout son corps, je l’embrasse de manière fougueuse et passionnée, descendant mes lèvres le long de sa mâchoire tandis qu’une de mes mains est arrivée a sa hanche, mes lèvres arrivent dans son cou ou je dépose quelques baisers avant de descendre encore légèrement a la naissance de ses seins qui sont encore caché par son soutien gorge. Qu’a cela ne tienne, je ne tarde pas a le lui dégrafer et lui ôter. Ma main sur sa hanche descendant sur sa cuisse que je remonte sensuellement contre mon corps. Tout est parfait, ses caresses sur mon corps sont divines et bientôt je me retrouve en sous vêtement, comme elle. Nos gestes devenant incontrôlable de toute pensées raisonnable.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 19:10

Lennon me dépose tendrement sur son lit. Je ne me souviens pas qu'il est déjà été si tendre et doux avec moi. Les larmes qui coulent sur mes joues ont un léger goût de désespoir. C'est pas possible, on ne peut pas continuer une telle descente aux enfers. Rien que de sentir ses mains sur mon corps, me détruit. Et je ne sais même pas quoi faire pour empêcher ça. Une brûlure se créée dans ma poitrine, comme un poignard qui se niche encore et encore. Grâce à mes mains délicatement posées sur ses joues fraîches, je l'attire avec moi sur le lit sans lui demander son avis. Mais vu la tournure des choses, je suppose que ça ne lui pose pas de problème. Au dessus de moi, ses mains glissent sur la totalité de mon corps chétif qui ne manque pas de frissonner au moindre contact. Je l'embrasse de plus en plus passionnément, tentant d'y incorporer tout l'amour que j'éprouve pour cet homme. Si seulement il pouvait comprendre seul sans que j'ai besoin de tout lui avouer. Ses mains agrippées à mes hanches, il m'embrasse la mâchoire pour descendre dans mon cou, continuer sur mes seins et terminer sa course sur mon ventre plat. Dans un élan de désir, il me redresse, dégrafe mon soutien-gorge et le balance au pied du lit. Moi, je colle mon buste contre le sien, comme pour ne faire qu'un. Sa main glisse sensuellement sur ma cuisse et la remonte le long de son torse. Je ne suis plus maître de rien, incapable de contrôler mes actes ou mes pensées. En continuant cette histoire sans lendemains, je courre à ma perte. Lennon, lui, n'en a rien à faire étant donné qu'aucun sentiment n'entre en jeu. De mon côté tout paraît bien plus compliqué à vivre et à supporter. Le souffle saccadé, nos baisers ininterrompus m'empêchent d'entretenir une respiration régulière. Mais j'en ai plus rien à foutre. Le monde peut s'écrouler, du moment que je suis dans ses bras, je n'accorde plus d'importante à quoi que ce soit. D'une pierre deux coups, nous retirons les derniers sous-vêtements qui nous restaient. Nus, face à face, j'ai l'impression que nous ne pouvons plus rien nous cacher. Nous atteignons une intimité et une complicité peu égalable. Amis, amants et collègues. Voilà ce que nous sommes, même si j'avoue parfois désirer plus. Lennon pose tendrement son front contre le mien, rentrant une nouvelle fois en rencontre avec mon regard. De mon pouce, je caresse sa joue. Ce sont ces petits gestes délicats qui devraient le mettre sur la voie, l'indiquer que je suis dingue de lui. Mais visiblement il ne capte pas ou il ne veut pas l'entendre. Je frotte ma jambe contre sa taille, impatiente que cette nuit de passion torride démarre vraiment. Mes lèvres saisissent amoureusement les siennes lorsque Lennon se cale entre mes reins. Je m'agrippe aussitôt à son cou, embrassant ce dernier. Et alors qu'il opère des va et vient doux, je m'approche tranquillement de son oreille et lui chuchote dans un élan de plaisir : « Je t'aime... ». Visiblement, je ne me rends pas compte de l'énormité de mes propos.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 20:53

Finalement, le désir arrivant a son paroxysme je ne vois plus l’intérêt d’attendre et doucement nous ne faisons plus qu’un. Elle enroule alors ses bras autour de mon cou, je dépose doucement un baiser dans le creux de son cou alors que mes mouvements se font doux mais aussi de plus en plus rapide. Le plaisir arrive presque a son apogée quand je l’entends dans un gémissement de plaisir me dire les quelques syllabes que je rêve d’entendre depuis des jours. Sont-ils seulement vrai ? Je ne me pose pas vraiment de question enfaite, pas vraiment apte à réfléchir en cet instant de plaisir intense et me contente de continuer, me faisant plus tendre avec elle comme pour lui signifier que je l’avais entendue et que j’avais les même sentiments envers elle. Puis je m’arrête, c’est finit, nos ébats n’ont plus lieux d’être puisque l’orgasme fut atteint à l’unissons. Je me pose a coté d’elle et met le drap sur nous, je le prends dans mes bras. « Reste près de moi. » dis-je en posant un baiser sur son épaule. Je ne veux pas qu’elle parte comme elle le fait toujours, je la veut encore un peu pour moi. Je souris, repensant a ce qui vient de se passer et murmure un « Je t’aime » a peine audible. A vrai dire, en supposant que quelque se serait trouver a coté du lit, il ne m’aurait pas entendu. J’avais un peu de mal avec les sentiments en général et puis c’était la toute première fois de ma vie que je le disais – et le pensais – a une femme autre que ma mère lorsqu’elle était encore de ce monde. J’étais tout simplement bien avec Faith dans mes bras, je me demandais si ce qu’elle avait dit n’avait pas été sur le coup du plaisir, qu’elle ne le pensais pas comme moi je le pensais mais peut importe, je m’étais lancé dans le vide et je verrais bien si, oui ou non, il y avait un filet en dessous. Même si j’espérais que je ne m’étais pas planté. Ce serait trop dommage sinon pour le groupe et tout le reste, Faith m’aurait trop manqué mais si ces sentiments n’étaient pas pareils aux miens, ce n’était même pas la peine car il y aurait désormais une gène entre nous.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 21:30

Sentir Lennon en moi m'attriste et me procure une joie intense en même temps. C'est paradoxal est assez douloureux. A chaque estocade, j'ai l'impression que je péris un peu plus. Mon souffle se saccade et se fait rauque alors que Lennon soupire bruyamment. L'orgasme semble pointer le bout de son nez autant pour moi, que pour lui. Il accélère un peu le rythme, tout en gardant son côté romantique. C'est alors que je lui murmure à l'oreille que je l'aime. Avec toute la chance que j'ai, il va croire que c'est un pitoyable petite blague. Seulement, ce n'en ai pas une. Je ne sais même pas pourquoi j'ai dis une chose pareille. Avouer mes sentiments aussi facilement ne me ressemble pas. Pas le moins du monde. J'attrape ses lèvres sensuellement, essayant de lui exprimer tout mon amour à travers ce baiser. Une pointe de passion, de désir mais aussi de désespoir. J'ignore comment il va réagir une fois que nous serons allongés, l'un dans les bras de l'autre. J'ai tellement peur qu'il se mette à rire ou à m'engueuler. Mais je ne dois pas penser à ça et profiter de ne faire qu'un avec Lennon. Maintenant, j'ai envie de lui répéter des centaines de fois que je l'aime, que je suis dingue de lui. J'ai la sensation de céder au plaisir et de laisser peu à peu place à l'orgasme qui arrive dangereusement. De petits gémissements s'échappent de nos gorges, traductions de notre plaisir intense. C'est flagrant, on est fait pour être ensemble. Néanmoins, je ne suis pas certaine que Lennon soit du même avis que moi. Je pense qu'il me voit plus comme une bonne pote et un potentiel bon coup qui ne met pas longtemps à céder à avances. Et alors que la jouissance la plus extrême nous possède tous les deux, je plante mes ongles longs dans son dos, essoufflée par son rythme effréné. Lennon se retire alors et s'allonge à mes côtés. Il dépose délicatement le drap fin sur nos corps nus, en sueur à cause de nos délicieux ébats sexuels. Le moment que je redoute depuis des mois est sur le point d'arriver. La confrontation finale qui définira notre avenir. L'éventuelle fin du groupe ? Un possible nouveau couple ? Il n'y a que nous qui avons le pouvoir de décider de notre futur. Lennon entour ma taille de son bras et se colle doucement à mon dos. Je souris, attendrie par ses attentions délicates. Il enfouit son visage dans mon cou et notamment dans mes cheveux. « Reste près de moi. » souffle-t-il, la voix encore instable. J'attrape sa main et entrelace nos doigts, comme des amoureux le feraient si bien. Je dois lui paraître si puérile qu'il doit avoir pitié de moi. Sa demande me touche, mais je ne compte pas partir. Pas ce soir alors que nous somme sur le point de faire éclater la vérité au grand jour. Je ferme les yeux, apaisée par sa présence, lorsque je l'entends murmurer : « Je t’aime ». Je dois vraiment être en train de devenir cinglée. Je me tourne doucement vers lui, caresse son visage de part et d'autre. « Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime... Je t'aime. » je murmure en l'embrassant du bout des lèvres à chaque "je t'aime". Serait-ce possible alors ? N'est-il pas loufoque de penser qu'il puisse vraiment m'aimer aussi ? Et le mieux, c'est que je ne suis pas en train de halluciner. Je colle mon front au sien et ferme les yeux quelques secondes. « Mais qu'est-ce qu'on va faire ? » je lui chuchote, attendant la réponse avec une boule au ventre.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 22:50

Après avoir murmuré ces quelques mots qui me donnaient l’impression de me condamner moi-même a un mort certaine, elle se retourna et murmura quelques je t’aime alors qu’elle posait furtivement ses lèvres sur les miennes entre chaque déclaration. Je souris, heureux de savoir que c’est réellement réciproque. La boule que j’avais à l’estomac disparait instantanément alors que je passe mes doigts dans ses cheveux, la couvant d’un regard amoureux. C’est là qu’elle me sort la bombe, celle dont je n’aurais pas voulu entendre parlé, celle que je n’avais pas envie d’aborder ce soir. Qu’est-ce qu’on fait ? Je me mit sur le dos et elle vient se mettre contre moi, une de mes mains derrière ma tête et l’autre autour de ses épaules. Je réfléchis à toute vitesse… Que faire ? Devait-on seulement le dire au groupe ? Et qu’allais penser les fans ? Enfin après tout nous étions médiatisé et la presse à scandale pouvait aussi parler de nous. Je voyais déjà les gros titre de tout les tabloïds mais ce n’était pas ça que je voulais… En même temps, je ne voulais pas cacher ma relation avec Faith, j’étais persuadé que faire ça lui ferais du mal et ce n’était pas ce que je voulais… Non vraiment, j’étais des plus perdu. « Je ne sais pas… Je ne pense pas qu’Owen en serait dérangé… Mais, la presse. Je ne veux pas devenir un de ces chanteurs qu’on voit sur toutes les unes de tabloïds. » dis-je en jetant un coup d’œil a Faith, elle savait que j’aimais ma liberté et que je ne m’arrêterais jamais de sortir juste pour éviter la presse.
Pourtant j’étais tout de même heureux, elle était dans mes bras et nous étions tout les deux dans mon lit, encore un peu brulants de sueur a cause de nos ébats a peine passé. Mais cette fois-ce avait été différente, cette fois-ce avait été parfaite car elle m’avait dit m’aimer et puis tout nos gestes, nos baisers, nos caresses, avaient été plus tendre, plus douce, tout simplement plus significative de notre amour. Je ne pensais pas qu’on telle sensation de bonheur existait pourtant j’aurais pu mourir en cet instant car tout était parfait, malgré la bombe qu’elle avait lâché.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeJeu 17 Fév - 23:51

Je n'arrive pas à y croire. C'est impossible, une joie pareille ne peut pas m'arriver. Je ne peux pas réaliser que ça y est, j'ai avoué à Lennon que je suis amoureuse de lui. Mais surtout, il m'a confié ressentir la même chose pour moi. Dire que je suis amoureuse me semble étrange. Je n'ai jamais éprouvé ce genre de sentiments auparavant. Bien sûr, il a fallut que ça tombe sur l'un des membres du groupes. En y réfléchissant, ça n'aurait pas put en être autrement. Je me souviens de mon audition pour intégrer le groupe. Je n'étais pas du tout intimidée, mais par la suite, j'ai commencé à me sentir gênée en sa présence. C'est grâce à ça que j'ai su. Su que je commençais à être raide dingue de lui. Ouais. Mais c'est bien beau de s'avouer notre amour et toutes ces jolies petites choses. Cependant, la vraie vie n'est pas fondée uniquement sur ça. Elle est aussi envahie de médias indiscrets, de fans jaloux et de proches délicats. Honnêtement, je me vois mal annoncer à tout le monde que je suis finalement en couple avec Lennon. Quelque part, j'aurais l'impression de les trahir en sachant qu'on couchait ensemble depuis déjà un bon bout de temps. Et moi, qui déteste l'hypocrisie, je suis la pire menteuse de tous les temps ! Comment vais-je faire encore pour me sortir de ce fossé, de ce pétrin ? Il faut dire que Lennon n'est pas mieux placé que moi, il est dans la même merde. Alors je lui demande. Je lui demande comment nous allons faire. Toute cette histoire me paraît trop mignonne et trop lisse. Il n'y a pas d'ombre dans le tableau et je trouve ça presque anormal. Je suis bien trop habituée à voir un problème monstre surgir de nul part. Je ne vois donc pas pourquoi mes histoires d'amour dérogeraient à cette règle. Mais aussitôt, je regrette d'avoir posé cette question. C'est pas croyable, je ne suis pas capable de profiter du moment présent lorsqu'il s'agit de Lennon. J'aurais pu me la fermer et rester là, bien calée dans ses bras. Mais non ! Il a fallut que je me soucie du futur plus tôt que nécessaire, et que j'aille pourrir la magie du moment. Je suis vraiment trop conne ! Lennon a l'air gêné et se tourne pour se mettre sur le dos. Il ne perd néanmoins aucun contact avec moi, gardant son bras autour de mes épaules alors que je pose délicatement ma tête sur son torse. J'ai l'air d'une adolescente de quinze ans qui tombe amoureuse pour la première fois. Ouais, le premier baiser, le premier rapport sexuel, la première prise de tête... Je lève un peu la tête et tente de sonder l'expression de son visage. Il a l'air totalement paumé, perdu et déconcerté. Pas de doutes, je l'ai surpris avec ma question à la con. « Je ne sais pas… Je ne pense pas qu’Owen en serait dérangé… Mais, la presse. Je ne veux pas devenir un de ces chanteurs qu’on voit sur toutes les unes de tabloïds. » déclare-t-il, contrarié. A l'entendre, il y a tellement d'éléments contre une possible relation. Bizarrement, je me sens vexée avec l'impression qu'il me demande de nous cacher. Si il y a bien une chose que je ne peux pas faire, c'est ça. Je ne veux pas me retenir de l'embrasser parce qu'on est dans un bar et qu'on risque de nous voir. Je ne veux pas refuser de lui tenir la main dans la rue à cause de ces putains de médias. Non, je suis contre, totalement contre. J'ai déjà du mal à accepter le fait que je sois amoureuse alors si c'est pour me cacher en ayant le stress permanent de me faire griller, ce n'est pas la peine.


Les idées se bousculent dans ma tête. Je suis offusquée par les propos de Lennon mais je n'ai pas envie de me disputer ce soir, je veux éviter les conflits. En fait, peut-être que savoir que nous nous aimons sera encore pire. Qui nous dit que notre histoire n'est pas infaisable ? Peut-être que nous n'aboutirons jamais à rien à cause de notre célébrité. Parfois je regrette d'appartenir à un groupe célèbre. Si j'étais une pure inconnue, ce serait totalement différent. Mais là, si les médias sont au courant, ils n'auront jamais finit de nous harceler. Ils nous poursuivront jusqu'à notre rupture. Car si les couples de célébrités se séparent, c'est bien à cause de la pression médiatique qui les énerve beaucoup trop. J'imagine que ça doit être insupportable... Je déglutis difficilement, ces stupides larmes revenant au galop et que je tente avec brio de stopper la course. « Je ne veux pas me cacher. Tu ne peux pas me demander une chose pareille. Je ne parle pas de nous afficher librement devant les appareils photos et les caméras mais je ne suis pas capable de jouer la bonne copine alors que ça fait longtemps que ce n'est plus le cas. J'ai déjà assez mentit, je ne veux pas en rajouter. On s'est mit dans une belle merde... » je soupire, déçue. J'ai presque envie de m'en aller, tellement j'appréhende déjà l'issue de l'histoire. « Tu serais capable toi de faire semblant ? Et cette mascarade durerait combien de temps ? Et ne pas le dire à Owen, Krista et tous les autres serait insoutenable... » j'ajoute, presque désespérée. Je m'écarte un peu de son corps pour marquer ma déception. Finalement, rien n'est jamais simple.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeVen 18 Fév - 22:19

Manifestement elle avait été encore plus vite que moi, comprenant un peu trop loin ma réflexion car moi non plus, je n’avais aucune envie de cacher cette relation, depuis le temps qu’on se cachait je n’en pouvais plus, j’avais envie de pouvoir profiter d’elle a chaque instant, et peut importe qui était autour de nous. Elle s’éloigna de moi, rompant tout contact et je soupirai en me redressant, m’asseyant sur le lit, le drap découvrant juste mon buste. J’attrapai le paquet de cigarette posé sur ma table de nuit et en sortit une que je coinçai entre mes lèvres avant de l’allumer et de proposer le tout d’un geste à Faith. Voilà, plus de magie dans ce moment, ça question et ma réponse avait suffit a tout briser, nous étions comme ça et nous le serions sans doute toujours même si on se mettait ensemble. Je fumes cette cigarette silencieusement, laissant peser un blanc insoutenable entre nous puis je l’écrase même pas encore vraiment finie dans le cendrier, je n’en peux plus de ce silence et j’ai assez réfléchi comme ça. Je m’approche d’elle, me rallongeant un peu dans le lit et pose un baiser sur son épaule. « Je t’aime » dis-je en la regardant, elle devrait en profiter car je ne lui dirai plus jamais aussi souvent, je n’y arriverai pas, enfin je ne pense pas. « Je ne t’ai pas demander de nous cacher, je ne veux pas ça. J’ai juste exposé les différents problèmes qui vont se poser. » dis-je avant de poser un baiser sur sa joue, au coin de ses lèvres. Puis je m’allonge sur le dos, une main derrière la tête, je fixe le plafond en me demandant ce qu’on allait bien pouvoir faire effectivement. Car comme elle me l’avait demander, je ne pourrais effectivement pas cacher àa a Owen ou même Krista qui était ma meilleure amie et sa « sœur de cœur ». Non, ce serait trop difficile, surtout que ces deux personnes nous connaissaient assez bien pour savoir, un jour ou l’autre, qu’on mentait ou du moins qu’on avaient des sentiments l’un pour l’autre. C’était déjà le cas de mon frère d’ailleurs, il se doutait et arrêtais pas de m’en parler, j’étais d’ailleurs certaine qu’il harcelait tout autant Faith que moi. « Ne dis pas qu’on s’est mit dans la merde ! » dis-je en me souvenant soudainement qu’elle avait dit ça, me redressant d’un coup. « A moins que tu considères que nous deux serait la plus grosse connerie de ta vie. » dis-je en me levant, enfilant mon boxer et mon pantalon, je me dirigeai vers le salon à grand pas, ne m’attendant pas spécialement a ce qu’elle vienne m’y rejoindre. Elle m’avait énervé pourtant je n’étais pas du genre a perdre mon calme comme ça, le plus drôle c’est que je ne m’étais pas énervé tout de suite mais plutôt après coup, après avoir repasser ses paroles dans ma tête comme si j’avais rembobiné la vidéo d’un film. Je ne voulais pourtant pas que ça se passe mal avec Faith, je voulais qu’on soit heureux mais manifestement le bonheur ne nous étaient pas accordé, pas permis. Je soupirai dans la cuisine, appuyé sur le meuble ou j’avais un peu plus tôt préparé les verres d’alcool. Je n’avais même pas remis ma chemise, j’étais torse nu mais je n’avais pas froid alors je m’en fichais. Je finis par bouger et vint récupérer mon verre sur la table basse avant de repartir dans la cuisine ou je le rempli a nouveau de vodka avant de le finir d’une traire quand j’entend un bruit derrière moi. Faith. Je ne me retourne pas, qu’elle dise ce qu’elle a à dire.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeSam 19 Fév - 12:03

Je viens de dire des choses horribles à Lennon. Et alors que je suis tournée de mon côté en train de bouder, je me sens soudainement honteuse. Je n'aurais pas dû dire ce genre de choses mais j'ai peur. Peur qu'on doive tout arrêter car on ne sait pas quelle décision prendre. J'ai envie d'être avec lui mais je ne me sens pas capable de le cacher à mes amis et à tout le monde. Et de toutes manières, ils finiraient par s'en douter. Krista, ma belle Krista, comprendrait rapidement. C'est la même chose pour Owen. Et ne parlons même pas du frère de Lennon. Vu qu'il est aussi mon meilleur ami, il n'arrête pas de me poser des questions sur une possible relation entre son frère et moi. En réalité, je crois que ça lui plairait bien qu'on sorte ensemble. Mais on ne construit pas une histoire pour les autres, ni sur un coup de tête. On ne peut pas se mettre ensemble si c'est pour se séparer dans un mois à cause de la pression médiatique. On doit à tout prix en parler, mais je n'aurais pas dû le faire de cette façon-là. Faut dire que je ne suis pas forcément souple, délicate et fine comme fille lorsqu'il s'agit de dire les quatre vérités à quelqu'un. Je sens que Lennon se lève pour s'asseoir sur le lit. Trop fière, je ne me retourne pas et ne daigne pas le regarder. J'entends simplement le briquet s'activer et la clope s'allumer. Peu de temps après, je perçois aussi le bruit d'une cigarette écrasée dans un cendrier. Soudain, il se rallonge en se collant à mon dos, passant un bras autour de mon ventre et m'embrassant doucement l'épaule. Je suis trop conne, je bousille toujours tout. « Je t’aime » me redit-il en me regardant tendrement. Moi, je n'ose pas trop rencontrer son regard, de peur de craquer une nouvelle fois devant lui. Je n'aime pas montrer mes faiblesses, je suis comme ça. Et j'ai déjà bien assez laissé paraître des choses sur moi ce soir. « Je ne t’ai pas demander de nous cacher, je ne veux pas ça. J’ai juste exposé les différents problèmes qui vont se poser. » s'exclame-t-il en attaquant à nouveau le sujet. Pitié, je ne veux pas que ça tourne en dispute, pas ce soir. Tout était bien trop parfait pour que ça divague de cette façon. Je me tais et déglutis le plus silencieusement possible. Je sais que ma réaction va l'énerver mais je contrôle mal mes paroles et je risquerais d'envenimer les choses. Ses doigts glissent le long de ma mâchoire pour approcher mon visage de lui. Un baiser galant se dépose sur ma joue puis au coin de mes lèvres, si rapide qu'on pourrait croire qu'il avait peur que je m'énerve. « Ne dis pas qu’on s’est mit dans la merde ! » crie-t-il en sursautant. Eh bien ça y est, ma stupide remarque a fait son effet. Il soulève la couette brusquement, remet son boxer et se casse en me hurlant ses derniers mots: « A moins que tu considères que nous deux serait la plus grosse connerie de ta vie. » Non. Notre première engueulade vient d'éclater et je me sens horriblement mal. Une terrible envie de vomir me prend et le tambourinement dans ma tête me donne l'impression qu'elle va exploser. J'ai envie de lui courir après, de le rattraper et de l'embrasser jusqu'à ce qu'il se calme. Mais la peine me cloue au lit et je me trouve, là, même pas fichue de bouger. Je l'entends du salon, marcher et respirer bruyamment. Alors je me lève et enfile l'une des ses chemises blanches malgré les flots de larmes qui découlent de mes yeux. J'ai du mal à respirer tellement que mes sanglots sont forts et violents. J'ai l'air d'une gamine, c'est pitoyable. Je pars donc le rejoindre dans le salon, quoiqu'un peu craintive. Je le vois vider un nouveau verre de vodka, son corps tremblant de colère. J'ai merdé, et en beauté. Je fais quelques pas pour qu'il remarque ma présence mais il ne se retourne pas. La gorge horriblement serrée, je souffle un seul mot : « Lennon... ». Du revers de ma main, j'essuie mes joues inondées par les perles salées qui dégoulinent de mes yeux. Je fais quelques pas en avant, je ne veux pas risquer de le brusquer. « Lennon, je t'en supplie... » je lâche d'une voix faible. Alors j'avance encore, jusqu'à arriver à ça hauteur. Et alors qu'il veut se resservir un verre de vodka, je saisis sa main pour l'en empêcher. Il me regarde, d'un air perdu, triste et haineux à la fois. J'ai toujours sa main dans la mienne et je continue de pleurer. Alors je me place au creux de ses bras, sans lâcher ses doigts crispés. « Non, nous deux n'est pas la plus grosse connerie de ma vie. C'est la meilleure chose qui puisse m'arriver. Crois-moi, j'ai pas voulu dire ça mais je suis morte d'inquiétude. J'ignore juste comment on va pouvoir faire avec le groupe et tout. Tout sera différent et c'est normal. Faut juste qu'on s'arrange pour que notre relation ne tourne pas en conflits comme celui-ci à chaque fois. J'suis désolée Lennon, désolée. Tu m'as déjà entendu dire ça à qui que ce soit ? Je t'aime Lennon. Et ça non plus je l'ai jamais dit. » je déclare, entrant dans un monologue. Je m'empare de ses lèvres. Je veux simplement continuer à vivre ce moment magique. Pour toujours.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeSam 19 Fév - 17:28

J’entendis sa voix parvenir faiblement a mes oreilles alors que j’attrapais déjà la bouteille a pleine main, sans me soucier qu’elle sortais du congélateur, j’eus d’ailleurs tout mon torse parcouru d’un frisson et de chaire de poule tandis que Faith m’obligeai a lâcher prise après avoir a nouveau prononcé mon prénom suivit d’une parole de pitié. Je la regardai, toujours sur les nerfs et mon regard ne devait d’ailleurs pas être des plus doux, elle avait les larmes aux yeux, qu’elle peinait a retenir et c’est alors qu’elles se mettent à couler le long de ses joues. Chacune de ses larmes me fait l’effet d’un couteau planté mon cœur, je ne supporte pas de la voir dans un tel état surtout en sachant que c’est de ma faute mais je ne bouge pas, trop dégouté par ce qu’elle m’a dis. Ou par ce que j’ai compris. Elle me tient la main et vient se blottir contre moi, alors de mon autre main, celle qui est libre, je l’enlace en passant mon bras autour de ses épaules. Elle se met alors a parler et au fur et a mesure de ses paroles, je me sentis m’apaiser et passai ma main dans ses cheveux. Je ne sais pas trop quoi lui répondre, étant autant dans une impasse qu’elle pouvait l’être, mais l’idée de me cacher ne me plaisait vraiment pas, je ne pouvais tout simplement pas continuer comme ça, moi qui était de nature plutôt sincère et franc. Déjà c’était assez dure comme ça de cacher notre relation de « sexfriends » (parce que oui c’était ça) mais alors cacher une relation de couple a part entière ? Non, surtout que j’étais un charmeur invétéré et Owen aurait trouvé ça trop bizarre que je ne le sois plus du jour au lendemain. Passant toujours mes doigts dans ses cheveux fins et bruns, je finis par trouver une échappatoire. « On peut aussi arrêter de se soucier de tout ça, vivre notre vie. » dis-je en arrêtant mon geste dans ses cheveux, laissant glisser ma main dans son dos avant de lâcher son autre main et de la poser sur sa joue, doucement. Puis je m’approche d’elle et l’embrasse comme elle-même l’avait fait un peu avant. Ses lèvres sont si douces, c’est les seules que je veux pouvoir embrassée et je ne veux pas avoir a attendre qu’on soit seul pour la prendre contre moi, attendre qu’elle vienne chez moi ou que je viennes. Non, ce serait trop difficile de la voir aux répétitions et pendant une tournée, ne pas pouvoir la toucher… Hors de question. « On ne se cachera pas et on emmerde les médias, tout le monde sait qu’ils ne disent que des conneries alors si ils cassent du sucre sur nous, tant pis. On peut se faire confiance… Non ? » dis-je en l’observant d’un air interrogateur, haussant même un sourcils pour accentuer l’air de la question. Je me demande ce qu’elle va bien répondre a ça mais à mon avis elle sera amplement d’accord avec moi
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeDim 20 Fév - 15:33

Blottie dans les bras de Lennon, je semble être inconsolable. Maintenant que je sais que nous sommes ensemble, je ne supporte plus de me disputer avec lui. Surtout ce soir alors que tout commence à peine. Je pense que nous ne nous rendons pas vraiment compte de l'importance de ce que nous faisons. Nous le réaliserons sûrement demain. Ouais, je n'arrive pas à y croire. J'ai tellement espéré que ce moment arrive, que maintenant qu'il est là, j'ai l'impression de ne pas vivre l'instant et d'être dans une sorte de rêve réaliste mais fantasque. Pendant un moment, j'ai eu peur que Lennon me repousse, trop vexé par mes propos. C'est dingue, je n'avais pas cherché à le blesser au contraire. J'avais juste émis le fait que ça n'allait pas être facile. Je n'ai plus aucun contrôle sur moi même, envahie par les larmes et la culpabilité. Je suis dingue de lui et je commence déjà à tout foutre en l'air. J'entends Lennon soupirer alors qu'il m'enlace avec son bras, autour de mes épaules. Par chance, ce n'est pas un homme rancunier. La sensation de ses doigts qui caressent délicatement mes cheveux, me soulage. Finalement, notre moment magique ne s'est pas évadé et j'espère que ce ne sera jamais le cas. Alors je me mets à déballer mon sac tandis que Lennon ne parle pas. Je parle, parle et j'ai le sentiment de ne pas m'arrêter. Donc je continue, continue, sans me rendre compte que mes larmes coulent encore plus avec mes paroles. Mon esprit gambade sans aboutir à quoi que ce soit de concret. Je pense notamment à mon comportement. Moi qui suis assez volage et libertine, je vais devoir arrêter mes conneries. Et rapidement en plus. Mais j'en ai rien à foutre, j'y arriverais. Pour Lennon, je le ferais. En plus, faut que je me dise qu'il n'est pas dans une situation plus agréable, il est pareil que moi. Les doigts de Lennon dans mes cheveux me rappellent à la réalité, mais sa voix aussi. « On peut aussi arrêter de se soucier de tout ça, vivre notre vie. » annonce-t-il d'un ton paisible. Il est calmé, ça y est. Sa main arrête de cajoler mes cheveux pour descendre sensuellement dans mon dos. Son autre main, entrelacée avec la mienne, vient sur ma joue et essuie délicatement mes vieilles larmes. Son pouce frotte ma peau alors que mes yeux sont définitivement plongés lorsque soudain, ses lèvres se plaquent sur les miennes pour un baiser tendre et plein d'amour. Je pose doucement mes mains sur son cou, l'approchant encore un peu plus de moi. A chaque fois que ses lèvres se posent sur les miennes, j'ai l'impression que mon cœur va exploser de bonheur. J'ai jamais connu l'amour et ce sentiment étrange mais tout ce que je sais, c'est que c'est agréable et douloureux à la fois. « On ne se cachera pas et on emmerde les médias, tout le monde sait qu’ils ne disent que des conneries alors si ils cassent du sucre sur nous, tant pis. On peut se faire confiance… Non ? » me demande-t-il. Je me sépare doucement de ses lèvres et le regarde dans les yeux en laissant mes mains fraîches sur son cou. Il me regarde avec des sourcils arqués, interrogateurs. Je colle mon front au sien et ferme les yeux. Nos nez se frôlent et nos lèvres sont proches. C'est dingue comme sa bouche m'attire irrésistiblement. « Tu as entièrement raison. On en a rien à foutre des autres, l'important c'est que nous, on soit heureux. Je te fais confiance et j'imagine que c'est la même chose de ton côté non ? J'arrête mes conneries, je ne serais heureuse qu'avec toi. Je te le jure. » je murmure en l'embrassant. Le principal, c'est l'amour qu'on se porte et la confiance qu'on s'accorde. Le reste, on s'en balance. Doucement, je le pousse contre le mur le plus proche pour intensifier notre baiser. Ses mains glissent sous la chemise ample que je porte. « Je t'aime Lennon, tu ne dois jamais oublier ça. » je chuchote, le souffle court. Nos corps sont collés l'un à l'autre, brulants d'amour et de désir.
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MessageSujet: Re: « one »   « one » Icon_minitimeMer 23 Fév - 18:05

Elle me promet alors fidélité, c’est tout ce que j’avais besoin de savoir de plus ce soir. Rien d’autre si ce n’est de savoir qu’elle serais fidèle, car c’est ce qui me travaillais le plus, étant tout deux des gens sans attaches affectives, nous avions pris l’habitude de n’avoir aucune relation exclusive mais je ne pourrais de toute manière pas supporter de la savoir dans les bras d’un autre, j’aimais à croire que je lui suffisait amplement. Je souris et elle vint m’embrasser alors, poussant nos corps contre un mur, mes mains filant déjà sous ma chemise qu’elle porte, qu’elle a du enfiler rapidement en sortant du lit. Un sourire se dessine sur mes lèvres, satisfait, alors qu’elle met fin a notre baiser passionnel pour me dire qu’elle m’aime. « Je t’aime, toi et seulement toi. » dis-je, lui promettant ainsi que moi aussi je serai fidèle, je vais alors a nouveau chercher ses lèvres, l’attirant contre moi, elle ne se fait pas prier. Notre amour se ressent dans le moindre de nos gestes et de nos baiser, je ne comprends pas que je ne l’ai pas compris avant, que je n’ai pas compris qu’elle m’aimait comme moi je l’aimais. Après tout je pensais que si c’était si bon, si intense, c’était parce que moi je l’aimais autant, parce qu’elle était peut être aussi extrêmement douée mais enfaite nous étions fait l’un pour l’autre, de telle sorte que les sensations en étaient décuplée de plaisir. Nos gestes s’enflammèrent, nos baisers devinrent plus intenses et rapidement la même scène se reproduit encore, sauf que cette fois c’était encore différent, car nous étions pleinement conscient de notre amour mutuel et faisions tout pour combler l’autre. Avant de nous endormir ensemble, elle dans mes bras, dans mon lit double.

FIN
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